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Premiers combats.
Les gouvernements annoncent que l'heure est venue de « mettre fin au désordre et au refus de l'autorité » qui sévissent dans les zones libres.
Premiers combats.
Les gouvernements annoncent que l'heure est venue de « mettre fin au désordre et au refus de l'autorité » qui sévissent dans les zones libres.
L'armée passe à l'offensive et les colonnes de soldats se déploient à travers les campagnes.
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L'opération rencontre plus de résistance que prévu. Les soldats sont accueillis par des jets de pierre ou des coups de fusil. L'hostilité est généralisée et de plus en plus déterminée face à « l'occupant ».
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Les soldats reçoivent en renfort du matériel lourd : engins blindés et hélicoptères de combat.
L'armée poursuit sa progression à travers les zones libres, écrasant toute ré-sistance.
L'opération rencontre plus de résistance que prévu. Les soldats sont accueillis par des jets de pierre ou des coups de fusil. L'hostilité est généralisée et de plus en plus déterminée face à « l'occupant ».
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Les soldats reçoivent en renfort du matériel lourd : engins blindés et hélicoptères de combat.
L'armée poursuit sa progression à travers les zones libres, écrasant toute ré-sistance.
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Les éco-anarchistes passent à l'action. Invisibles et silencieux, ils se glissent au coeur des lignes ennemies.
Déjouant la surveillance des sentinelles, ils détruisent les dépôts de carburant, sabotent les lignes électriques, rendent les routes impraticables, désorganisent les communications... Les artistes de la clef-à-molette et de la pince-monseigneur sont de retour !
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Les transports de troupes tombent en panne sèche, les trains de ravitaillement déraillent ou se perdent en route, les hélicoptères de combat sont cloués au sol. La belle mécanique militaire s'enraye.
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L'armée perd une partie de son avantage technologique. Le combat est désormais plus égal. Les soldats ont l'avantage de l'armement, mais leurs adversaires ont l'avantage du terrain.
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Les incivilisés reprennent du poil de la bête et font des incursions jusque dans les villes. Au nez et à la barbe des gouvernements, ils piratent les moyens d'information (radio, web, satellites) et diffusent des appels à la population, pour l'inviter à se joindre à eux.
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Ces appels ne restent pas sans effet. Les conditions de vie dans les villes provoquent un mécontentement latent dans la population. Depuis la fin du krach pétrolier et le début de la « nouvelle ère », le pouvoir en place asservit encore plus durement la population. La révolte couve parmi les citadins.
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Les gouvernements pensaient détourner ce mécontentement en attaquant les zones libres. Mais l’effet obtenu est inverse : une partie de la population se prend de sympathie pour les « incivilisés », ces Robins des Bois du nouveau millénaire, qui vivent libres au coeur de la nature sauvage.
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Les gouvernements pensaient détourner ce mécontentement en attaquant les zones libres. Mais l’effet obtenu est inverse : une partie de la population se prend de sympathie pour les « incivilisés », ces Robins des Bois du nouveau millénaire, qui vivent libres au coeur de la nature sauvage.
L’Arbre de Vie.
Pour la première fois depuis longtemps, depuis 10 000 ans peut-être, une alternative authentique à la civilisation apparaît. Un autre mode de vie, un autre sens à la vie.
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Cette alternative a grandi et mûri dans le cœur de tous ceux et celles qui se sont relayés au fil des générations, pour que ces idées se perpétuent et puissent enfin voir le jour.
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Une graine minuscule a germé, ses racines se sont développées, une jeune pousse est sortie de terre : un nouvel Arbre de Vie, qui s’est élancé vers le ciel et a étendu ses branches, offrant ses fruits et son ombre aux animaux et aux êtres humains.
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Cet Arbre de Vie est celui de la « sylvilisation ». Une société « sylvestre », « fo-restière », aux racines ancestrales. Une façon de vivre naturelle, en harmonie avec la vie.
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Il y a bien longtemps, l’être humain est né dans la forêt. Puis il l’a quittée et s’est « ci-vilisé ». .Il s’est éloigné de la nature et s’est mis à construire des cités gigantesques, d'où la vie était absente. L'être humain errait sans fin entre ces murs, en proie à la solitude, et il a commencé à mourir.
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Cet Arbre de Vie est celui de la « sylvilisation ». Une société « sylvestre », « fo-restière », aux racines ancestrales. Une façon de vivre naturelle, en harmonie avec la vie.
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Il y a bien longtemps, l’être humain est né dans la forêt. Puis il l’a quittée et s’est « ci-vilisé ». .Il s’est éloigné de la nature et s’est mis à construire des cités gigantesques, d'où la vie était absente. L'être humain errait sans fin entre ces murs, en proie à la solitude, et il a commencé à mourir.
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L’être humain ne peut vivre sans la forêt, sans les rivières, sans les montagnes, les océans, les déserts.
Il ne peut vivre hors de la nature. C’est avec elle, dans le respect de la vie et de tous les êtres à qui elle donne naissance, qu’il bâtira un palais verdoyant.
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Un palais de ramures et d’azur.
L’affrontement.
Cependant, le passé ne cède jamais la place de lui-même à l’avenir... .Pour l’être humain, l’amour. et .la .liberté .sont .toujours à. conquérir. .C’est ce qui fait de .lui .un .éternel « guerrier ».
L’affrontement.
Cependant, le passé ne cède jamais la place de lui-même à l’avenir... .Pour l’être humain, l’amour. et .la .liberté .sont .toujours à. conquérir. .C’est ce qui fait de .lui .un .éternel « guerrier ».
Léa et les incivilisés des zones libres ont choisi de défendre cet Arbre de Vie, contre ceux qui veulent l’abattre et le réduire en un tas de bois pour nourrir le feu insatiable qui brûle dans la machine.
Cet affrontement a lieu depuis l'aube de l'humanité, à chaque génération. Chacun y participe et doit tôt ou tard choisir son camp, faire son choix de vie.
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Face à la résistance des zones libres, l'offensive de l'armée piétine, les soldats sont obligés de se retirer.
Face à la résistance des zones libres, l'offensive de l'armée piétine, les soldats sont obligés de se retirer.
Mais les choses n'en restent pas là. Les gouvernements décrètent la loi martiale dans les villes : tous les citadins aptes au service doivent rejoindre les casernes, l'ensemble de la population est mise à contribution dans l'effort de guerre, la désertion est punie de mort.
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Les chefs d'état se réunissent en conférence et lancent un ultimatum aux incivilisés. Si ceux-ci refusent de se soumettre à leur autorité, à la loi et à l'ordre, les zones libres seront anéanties et leurs habitants passés par les armes.
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Les incivilisés font la sourde oreille et se préparent à recevoir leurs invités comme ils le méritent.
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Dans les villes, les désertions se multiplient malgré la loi martiale. Le mouvement de soutien aux « sylvilisés » continue à s’étendre. Des citadins de plus en plus nombreux s’échappent nuit et jour des cités pour rejoindre le Peuple Sauvage.
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Dans les villes, les désertions se multiplient malgré la loi martiale. Le mouvement de soutien aux « sylvilisés » continue à s’étendre. Des citadins de plus en plus nombreux s’échappent nuit et jour des cités pour rejoindre le Peuple Sauvage.
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Des révoltes éclatent, le conflit s'étend sur tous les fronts et se transforme en guerre civile.
Les combats se déroulent dans le monde entier. Partout sur la planète, le Peuple Sauvage se lève face à l'agression de la civilisation.
L’issue de la guerre devient incertaine.
L’issue de la guerre devient incertaine.
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